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Sur les bords de l’amer

Sur les bords de l’amertume, 
s’inscrit sur l’écume 
Ce qui ramène tout vers soi,  
en tas de souvenirs,
Lorsque mon stylo transpire

Je l’aime d’autant plus belle 
qu’elle me fuit. 

Ô Toi, que je chéris, 
toi mon inspiration 
qui me sieste 
à chacune de mes paresses.

Mais, t’aimer ? 
Quel exercice ! 
lorsque la plume 
caresse le papier !

Parfois la phrase s’assied 
aux cotés de l’imaginaire 
et communique au-delà du mal 
qui suggère d’indigestes adjectifs. 

Aujourd’hui, le mot resplendit 
trompant les craintes, 
regarde mieux les objets 
que mon âme tenait sur ses genoux.

Que l’espace est profond, 
et les nuits obscures !
Lorsque ce qu’il contient, 
déborde lors de ces nuits manifestes

Alors il ne faut craindre que très peu de l’angoisse, 
et juste accepter son rôle, protectrice. 


Elle est bonne à ressentir. 

Et je la remercie  
Et pour les roses et pour les épines !

Aujourd’hui est le premier jour 
du reste de ma vie.

 

 

Mokhtar Es-Saïdi

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